*Pudding [Mary Noryane]

Mary pénétra dans sa chambre avec un couffin en mousse flexible d’une belle couleur bleu et deux gamelles. Kentin lui avait enfin (XD) emmené son chaton. Elle allait le découvrir pour la premières fois aujourd’hui. Elle l’avait pour l’instant seulement vu en photos, avec le reste de la portée. Elle l’avait choisit car il était le plus mignon entre ses frères et sœur. Elle avait fait les courses le matin même. Elle avait dévalisé le magasin animalier. Elle était allée chercher un chariot et l’avait remplit avec un collier pour chaton bleu turquoise, un couffin bleu également, deux gamelles anti dérapantes, une balle, un aliment pour chaton, un bac à litière et bien sur de la litière.
Elle était fin prête à accueillir le chaton. Elle entra dans sa chambre et posa tout son barda au sol. Le chaton était toujours dans sa boite de transport. La jeune fille plaça la litière et les gamelles dans des endroits stratégiques, bien en vue du chaton. Le vendeur lui avait expliqué que avant d’autoriser le chaton à sortir de la maison, il fallait au moins l’y laisser trois jours pour qu’il s’y habitue.
Mary ouvrit la boite et s’assit sur son lit, pour laisser pudding découvrir son nouvel environnement. Il sortit immédiatement comme les pantins dans les boites. Il avait l’air très vif et tout doux. Au bout de cinq minutes de courses dans la chambre, Mary rattrapa le petit monstre. Elle se coucha sur son lit avec le chaton dans ses mains qui étaient tendus au dessus d’elle.

« Ben alors crevette ? »

Le chaton poussa un petit miaulement adorable et la jeune fille la plaça au niveau de son cœur, tout en le caressant. Le chaton se mit à ronronner calmement. Les deux étaient allongé l’un sur l’autre sur le lit. (Je vous rassure la crevette est dessus =D)

Après maintes caresses et papouilles, le chaton ronronnait comme un dingue. Quand Mary voyait le bébé qui le regardait avec ses yeux couleurs turquoise, elle avait des envies subites de le serrer fort dans ses bras. C’était une bestiole qui avait manifestement besoin d’attention, et Mary avait de l’amour à revendre ! Ils étaient manifestement faits pour s’entendre. Au bout de quelques minutes, la jeune fille se leva enfin, elle n’allait tout de même pas passer l’après midi à s’occuper de son chat non plus. Elle se mit donc à ranger la chambre qui en avait besoin après la rumba de la veille. Mary attrapa Un plumeau et se mit à le passer distraitement sur les meubles.
Qu’avait telle fait ! Le chaton sauta sur le plumeau et se mit à donner des coups de pattes frénétiques comme si il considérait l’objet comme un joué. La jeune fille abandonna donc sa tache ménagère pour épousseter le chaton en profondeur. Le petit chat sautait comme un fous partout ou le plumeau passait ce qui avait comme impact de faire beaucoup rire la jeune fille. Elle lâcha finalement le plumeau pour attraper Pudding qui jouait avec une poussière.

« Qu’es que tu fait chat fous ? »

Comme si il avait tout compris et qu’il essayait de lui répondre, le chaton miaula un coup.

« Mais oui t’es mignon ! »

Enfin elle reposa le chat qui retourna au près de sa poussière et elle vida les lieux sans avoir rangé le plumeau… et oui, le chaton aurait peut être envi de jouer un peu en son absence.

Quand Mary entra dans la chambre, elle était trempée de la tête aux pieds ; Une pluie torrentielle s’abattait sur leur tête comme si la fin du monde allait éclater. La jeune fille soupira un grand coup et se dirigea vers a salle de bain. Quand elle pénétra dans la vaste salle ou il y avait rien de moins que deux douches et une baignoire, quel ne fut pas sa surprise en découvrant le bazar. En effet, on aurait-dit qu’une tornade était passé par la… une tornade oui, mais pas n’importe la quel. Celle-ci était une tornade nommée pudding. Elle entendit remuer dans un coin de la pièce. Elle ouvrit la panière à linge sale et y découvrit le chaton, roulé en boule qui dormait tranquillement sur la pile de vêtements.

« C’est toi qu’a fait ça chaton ? Ta pas honte ? »

Pour toute réponse, le chaton posa sur elle ses magnifiques yeux bleus et miaula un bon coup. En un mouvement, Mary attrapa la bestiole et la serra fort entre ses bras. Elle fourra son petit nez dans le pelage soyeux de l’animal qui se mit à ronronner !
Décidément, la jeune fille n’avait aucune autorité envers ses animaux… ils étaient si mignons… comment aurait-elle bien pu leurs résister ? Impossible de se fâcher après cette peluche aux yeux si adorables.
Elle reposa le petit démon qui âpres quelques pas, s’étira rapidement avant d’effectuer un bon prodigieux affin de s’allonger sur le lit superposé de Kentin.

« Ta bien raison de dormir ! En attendant moi je vais ramasser tes dégâts ! Y’a des fois ou j’aimerais bien être un chat…»

Après un rapide coup d’œil attendris sur la peluche qui avait tout d’un ange, la jeune fille se mit à genoux pour ramasser les brosses à dents, crèmes, cotons et autres choses qui jonchaient le sol. Après avoir nettoyé le capharnaüm de la pièce, Mary se dévêtit et enfila des vêtements secs. Avant de partir, la jeune fille escalada l’échelle menant au lit où trônait son chat et déposa un court baisé sur le long pelage du chat.

Mary pénétra dans la chambre et trouva le chaton qui n’en était plus trop un à force, il avait bien grandit depuis qu’elle l’avait eue quelques mois plus tôt. La bestiole dormait sur le lit de la jeune fille comme si rien ne pouvait lui arriver. La jeune fille sourit et s’assit à côté de lui. Pudding leva la tête et miaula quand la main de Mary se posa sur son pelage soyeux. Il la regardait, son regard bleu encore ensommeillé, ou brillait une légère lueur de reproche. Il se leva et s’étira avec élégance avant de sauter sur le sol et de sauter sur le rebord de la fenêtre.

Mary sourit, après la sieste, une petite ballade. Le chaton siamois se mit à miauler comme un dingue, grattant du bout de sa patte de velours contre le carreau. La jeune fille se tira à regret du lit ou elle venait de s’assoir pour ouvrir la fenêtre au chat qui déguerpit aussitôt, surement à la recherche d’un endroit calme pour finir sa sieste. Mary sourit avant de lâcher d’un air de reproche amusé.

« Chat ingrat. »

Elle referma la fenêtre et quitta la chambre qui était déserte. Elle allait maintenant retrouver son chien qui lui allait être un peu plus heureux de la voir, du moins, elle l’espérait.