viens mon ange te pourrir avec moi [Kentin]

La matinée s’était déroulée sans qu’elle ne rencontre personne. Il y avait longtemps qu’elle n’était pas allée rendre visite aux vaches de l’exploitation. Elle partit à pied jusqu’à l’exploitation, la route n’était pas longue et le soleil brillait encore haut dans le ciel. Au bout de quelques minutes de marche l’odeur reconnaissable des vaches se fit sentir. Mary huma à fond l’air de la campagne et entra dans la stabulation après avoir enfilée une paire de botte. Elle s’était habillé simplement, un vieux jean et un débardeur qu’elle mettait habituellement pour monter à cheval. Elle se mit à se racler la bouse énergiquement de façon à en voir le fond.
Au bout de quelques minutes d’efforts, Mary s’épongea le front, se mettant une belle trace de boue sur le visage.

Mary vit le jeune s’approcher, tout comme elle il s’était habillée simplement, avec un vieux tee-shirt et un jean troué qui lui donnait un air de mauvais garçon que la jeune fille adorait. A peine arrivé qu’il troqua ses converses pour une paire de botte ultra sexy et l’embrassa langoureusement avant de lui laisser une généreuse trace de bouse sur la joue.
Mary hésita à lui faire la même chose ou à en rire, elle se doutait bien que Kentin ne se laisserais pas faire et qu’elle devrait le prendre par surprise. Elle devrait ruser. Son regard ambré prit donc une nuance malicieuse quand elle se rapprocha de lui en susurrant vers son oreille.

« Bonjours mon directeur préféré. Sa fait un moment qu’on ne s’était vu. Je commençais à croire que tu m'avais oubliée»

Elle lui rendit un baisé, mais moins passionnée que le sien, il faut dire qu’elle profitait que le prince charmant ai les yeux fermée pour racler la bouse qui collait à ses bottes du bout des doigts. Alors que notre petit couple était en pleine occupation, le doigts de Mary s’écrasa sur le front de Kentin et glissa jusqu'à la pointe du nez.
La jeune fille s’écarta en rigolant, sur que cet acte ne resterait pas impunie. Elle s’arrêta à une distance respectable de lui, s’il tentait quelques choses, elle ne pouvait pas le louper ! Elle rigolait à en perdre haleine, son petit rire cristallin résonnait dans tous le bâtiment. A chacun ses peintures de guerre. Au bout de quelques secondes, elle lança d’un ton qu’elle voulait narquois.

« On à chacun nos peintures de guerres comme ça !! »

Elle le regardait d’un œil aguicheur qui voulait dire, viens, viens mon petit ange que je te pourrisse de la tête aux pieds ^^. Mais derrière ce regard, se lisait aussi l’envie d’un câlin que le jeune homme devrait quand même mériter, il devrait la battre au lancé de bouse pour avoir droit à quoi que ce soit. A cette pensée, son rire clair raisonna de plus belle.

Mary continuait de rire en apercevant son cher et tendre sauter comme un âne dans la bouse, mais arrêta de rire quand elle sentit la même bouse la crépir. Elle baissa le regard sur son tee-shirt, il était tout moucheté, elle sentait également des trucs froids sur son visage… Oo comment osait-il ? Elle n’allait surement pas laisser passer ça. Elle tenait toujours le racleur entre ses mains et était bien décidé à l’utiliser comme pelle. Elle racla un fond de bouse bien gluant qui avait une couleur verdâtre particulièrement appétissante et la lança sur Kentin qui se le prit sur le torse. Mary n’attendit pas son reste et se mit à courir en direction de la paille. Si il s’approchait, ce dont elle ne doutait pas, elle lui envoirait une brassé de paille qui collerait à la bouse. Elle se l’imaginait déjà, ressemblant à un épouvantail. Mary ne pu quand même pas s’empêcher de faire un peu de provocation.

« Viens te battre si t’es un homme !! »

Mary vit Kentin se rapprocher d’elle avec horreur, il arrivait en dérapage droit sur elle et ne faisait rien pour freiner. Elle se le prit de plein fouet et chuta dans la paille, son chéri affalé sur elle qui lui demandait des nouvelles. Elle sourit en constatant qu’ils avaient les cheveux poisseux. Elle attrapa les épaules du jeune homme et le fit basculer de façon à se retrouver sur le dessus. La jeune fille rapprocha son visage de celui du garçon et posa sa main sous sa nuque, caressant ses cheveux, doucement. Ses yeux ambrés passaient de l’amusement à l’envie. La bouse, la paille, l’odeur du jeune homme avaient libérés une pulsion. Elle murmura quelques mots à peine audible.

« Je me porte comme un charme »

Elle embrassa ensuite fougueusement les lèvres de Kentin, lui mordillant par moment la lèvre inférieure. La jeune fille laissa vagabonder sa main sous le tee-shirt du jeune homme, effleurant du bout des doigts la peau douce de son chéri.

Mary ferma les yeux, se laissant aller sous les caresses du jeune homme, ne lâchant pas la bouche du gentil garçon soumis. Elle finit par arrêter de laisser vagabonder ses doigts sur le torse de Kentin pour aller plus bas. Elle commença par déboutonner son jean fébrilement, buttant sur la fermeture éclaire. Elle fit descendre le jean de garçon jusqu’à ses genoux, et lâcha enfin sa bouche pour se redresser et enlever son débardeur, se retrouvant ainsi en soutien gorge.

Elle se recoucha ensuite sur Kentin, fouillant dans la paille, une idée lui avait traversé la tête. Elle attrapa une bonne poignée de paille fraiche et recula sa main vers le bas ventre du jeune homme. Elle ne se fit pas prier pour l’embrasser à nouveau, collant sa poitrine contre le torse musculeux de son directeur préféré, tout en décollant son bassin du boxer du jeune homme. La brassé de paille effleura la hanche du garçon pour finir sa course au niveau de son petit oiseau XD, bien plaquée entre celui-ci et le boxer. La jeune fille se décolla rapidement, se plaquant contre le mur son débardeur plaqué contre la poitrine. Elle ne contait pas s’échapper, elle savait bien qu’il y aurait des représailles, et les attendait de pieds fermes espérant bien qu’il se vengerait.

Mary se laissa attraper, elle aimait se sentir prise au piège, n’était-elle pas allée se bloquer d’elle-même contre le mur ? Elle aimait se sentir soumise, à la merci de cet homme qu’elle désirait ardemment. Elle se lassa donc attraper comme une jeune fille sage, prête à baisser les armes et à se laisser pleinement aller, mais le jeu ne ce déroula pas comme elle avait prévu et elle se mit à se débattre en voyant qu’au lieux de lui faire le câlin dont elle rêvait, il allait la couler dans la bouse. Elle hurlait, gesticulait pour se dégager mais sans succès.

Elle se releva, dégoulinant de bouse, elle avait presque envie de hurler, ou de pleurer. Elle qui avait envie d’un câlin, elle se retrouvait maintenant recouverte d’une matière visqueuse et puante. Mary partit, tournant le dos à son amour qui l’attendait dans la paille et se dirigea vers le jet d’eau, qui servait habituellement à nettoyer l’étable.

Une fois le jet allumé, Mary s’aspergea avec, se décrassant minutieusement. Une fois toute la bouse disparue, la jeune fille s’essora les cheveux avant de les secouer en tout sens. Elle ne prit pas le soin de vider ses bottes de toute l’eau qui s’y était engouffrée. Elle retourna vers son cher et tendre et lui vida le contenu d’une botte par terre et l’autre lui fut jetté à la figure, lui lançant un regard mi en colère mi de désir refoulé. Elle s’assit dans la paille, toujours en soutien gorge, observant le jeune homme. Qu’allait-il faire ?

Non elle ne lui en voulait pas, de toute manière comment lui en vouloir, il avait un regard à faire fondre un radiateur XD. Elle soupira quand il la fit s’allonger, et ferma les yeux lorsqu’il l’embrassa dans le cou.

« Non je ne t’en veut pas. »

Elle tourna la tête, de façon à ce que leurs regards se croisent et s’accrochent. Dans le sien on pouvait clairement lire de la malice et une pointe de défis. Elle capituler, jamais, elle lui lança une petite poignée de paille au visage avant de lui sauter dessus, se retrouvant à nouveau au dessus. Elle ne l’embrassa pas, se contentant de le regarder d’un air de défis évident.

« Je ne capitule pas… »

Elle ne finit pas sa phrase qu’elle avait lâché dans un souffle, sa main posé sur le torse de son homme.

Mary se laissa basculer, puis déshabiller sans rien dire, puis fit de même avec lui. Elle aimait le contact de ses mains sur sa peau et était fébrile lorsque celui-ci enfila sa protection. Elle l’aida à dérouler le petit morceau de latex puis… [Rideau]

******

La jeune fille observait son amant qui se rhabillait un peu avant de se recoucher près d’elle. Mary n’avait pas envie de bouger de peur de casser le mythe, elle était bien installée et était contente qu’il se recouche près d’elle, ils pourraient ainsi dormir un peu. La lutte avant l’acte l’avait fatiguée, mais l’acte en lui-même l’avait aussi bien comblé qu’épuisée. Elle se sentait vidée, mais heureuse. Ressentait-il la même chose ?

Elle se tourna vers lui, et posa sa tête sur l’épaule du jeune homme, lui caressant négligemment le torse du bout des doigts. Elle avait envie de dire quelques choses, mais quoi… il ne fallait pas dire une ânerie…

« C’était bon… je crois que je t’aime. »

Elle avait dit ces derniers mots tellement bas qu’elle n’était même pas sur qu’il l’ai entendu.