*Urbane [Libre]

En passant dans l’écurie Mary portait une poche en papier contenant quatre carottes. Elle déposa les friandises à côté du box d’Urbane et alla à la sellerie chercher tout le matériel dont elle avait besoin pour le pansage de la jument. La première étape fut de lui passer un coup d’étrille Américaine pour décrocher les mottes de terres recouvrant la jolie robe blanche de la jument. Elle attrapa ensuite un bouchon à poils extrêmement souple pour enlever un maximum de poussière. Pour que la jument soit éclatante de propreté Mary prit un chiffon humide qu’elle passa sur le poil d’Urbane pour que celui soit luisant et impeccable. La jeune fille cura ensuite les quatre pieds de la jument tout en vérifiant que les ferres y étaient toujours présents. Elle passa un coup de brosse à cheveux dans les crains et la queue pour qu’ils soient impeccablement démêlés. Urbane avait à présent pleinement confiance en Mary. Celle-ci se plaça derrière la jument et lui fit une longue tresse de queue. Urbane n’ayant pas bougée d’un pouce, mary lui offrit un bout de carotte. La jeune fille aimait passer du temps à s’occuper de la jument, elle lui fit donc une tresse d’étalon. Urbane était magnifique, elle resplendissait.

« Que tu es belle pupuce »

Mary retourna à la sellerie chercher la selle, le filet et le collier de chasse de cuir noir qu’elle avait ramené de chez elle. Quand elle avait su que la jument dont elle allait s’occuper était blanche, elle avait filée à la sellerie de la ville où elle habitait acheté trois tapis, un noir à bordures dorées, un bleu roi et un gris pale. Tous trois avaient la forme de tapis de parade, (ou tapis militaires…). Mary posa délicatement le tapis noir, suivis de la selle sur le dos de la jument. Elle fixa ensuite le collier de chasse, puis le filet.

« Là poupette, tu es prête. Maintenant on va sortir et tu va être sage ! OK ? »

Mary sangla la jument. Quand elle mit son pied à l’étrier, la jument partit au trot immédiatement. Elle enfourcha Urbane et réajusta ses rennes.

« Oh là bête folle =D ! C’est moi la patronne dans notre duo alors couchée ! »

En entendant la voie de Mary la jument s’apaisa instantanément. La jeune fille se dirigea vers la carrière.

Mary revenait de la carrière tenant les rennes dans la main droite. La jument à distance d’un pas derrière la jeune fille, reniflait l’herbe fraiche.

« Attend pupuce, je te desselle et je t’enfile un licol, ça sera plus agréable pour brouter tu ne crois pas ? »

La jeune fille enleva d’abord le filet, quand Mary dessangla, Urbane mit légèrement les oreilles en arrières.

« Dit donc nounouille ! Pour t’enlever la selle… je suis obligé de toucher à la sangle ! »

Mary enfila le licol de cuir couleur havane à la jument, et elles repartirent en direction de l’herbe qui avait tant plus à la jument. Au bout d’une demi-heure, les deux complices retournèrent dans le box.

« Je vais chercher la brouette et la fourche. Ne bouge pas »

Alliant les gestes à la parole, Mary poussait la porte du box sans la fermer totalement néanmoins. Aussitôt dit aussitôt fait, la jeune fille revenait déjà avec le matériel. Étant donné qu’elle avait déjà nettoyé le box la veille, elle n’avait que trois crottins et deux plaques d’urine à enlever.

« Et voila tu à une nouvelle chambre toute propre ma belle, tu va passer une bonne nuit et je reviens te voir demain, ou ce soir si j’ai le temps. »

Mary rangeât son matériel à l’endroit qui lui avait été attribué par le maître des lieux puis alla vider la brouette sur le tas de fumier.

Mary se dirigea vers les écuries, elle venait de prendre une douche, et maintenant elle allait faire une ballade avec Valentina. Elles devaient se retrouver devant le box de Félise une fois qu’Urbane serait prête.

« Coucou pupuce ! On va faire une balade ! La première pour nous deux alors pas de bêtise ! »

La jeune fille récupéra tout son matériel dans la sellerie, puis effectua un rapide pansage étant donnée qu’elle en avait déjà fait un plus approfondi avant sa douche, puis sella la jument. D’abord la selle, puis le collier de chasse et enfin le filet. Pour la balade Mary avait optée pour un tapis bleu roi qui fâchait et contrastait bien sur la robe blanche de la jument. Elle ne mit pas de protections à la jument pour éviter que branchages et cailloux se glissent entre celles-ci et les tendons fragiles de l’équidé. Mary se dirigea ensuite vers le box de Félise, mais avant, elle avait bien veillé à entortiller les reines dans la sous gorge pour ne pas que la jument se prenne les pieds dedans.

Mary fut heureuse de voir Val arriver, mais préféra la prévenir.

"Urbane est une Juju difficile, c'est la première fois que je part en balade avec elle, et je ne veut pas risquer de la blesser, ou qu'elle blesse ta jument en un accée de colère. Oui la peur la rend agressive et elle est mal débourrée. Mais elle est tellement mignonne, elle à le sang chaud et elle pourrait te surprendre. "

Mary sortit Urbane de son box, ressangla et vérifia la longueur des étriers à partir de la longueur de son bras. Étant donné que c’était la selle personnelle de la jeune fille, les étriers était automatiquement à la bonne hauteur. Elle passa les reines par dessus l’encolure de la jument, les ajusta et se mit en selle avec une légèreté incroyable.

« Je t’attend Val, dépêche, je vais pas tenir la bête très longtemps. »

Mary rigolait en sentant la jument piaffer sous elle.

« T’inquiète-on part bientôt » Puis s’adressant à Val « La plage sera parfaite pour se faire un bon galop. En plus l’eau froide fera du bien aux tendons de nos petites amies à 4 pattes."

*petit petit… façon de parler…* Urbane mesurait 1m67 au garrot, elle était donc plus grande que sa cavalière qui en mesurait 7 de moins.

Re-total +6

Mary pénétra dans les écuries en début d’après midi, le temps était à la grisaille, mais il faisait doux. Après avoir récupéré son matériel dans la sellerie, la jeune fille fit son entrée dans le box de la jument. Celle-ci s’était bien acclimatée à sa nouvelle complice, et ne montrait plus aucun signe d’hostilité à son égard. Mary entama donc un pansage complet, tout en vérifiant que la jument ne s’était pas blessée pendant la nuit. La jeune fille attrapa les bandes de polo noir et les enroula autour des tendons de la jument en prenant bien soin de ne faire aucun pli. Elle attrapa ensuite un tapis noir aux bordures dorées puis, la selle de cuir havane. Mary enfila ses chaps, puis pour finir mit le filet à Urbane. La jeune fille fit passer les rennes dans la sous gorge et se dirigea vers la carrière.

Quand Mary ramena Urbane dans son box, il commençait déjà à se faire tard. Les autres chevaux de club étaient déjà en train de manger, et la jument blanche avait elle aussi envi de s’en mettre plein l’estomac. Mary enleva d’abord la selle à la jument, tout en maintenant la tête de la jument tourné pour ne pas qu’elle se jette sur les granulés. Une fois la selle posé bien aplomb sur le porte selle, la jeune fille enleva le filet de la jument qui se jeta sur la gamelle aussitôt libérée.

« Morfale !! »

Mary fit un pansage complet de la jument, et enleva les bandes de polo noires. Elle ferma la porte du box et passa un coup de brosse sur les bandes avant de les ré enrouler. Mary emmena tout le matériel dans la sellerie, où elle les rangea dans la partie étant dédié à la jument et à elle-même. Elle revint vers le box avec quatre cotons et des bandes de repos bleus rois, ainsi qu’avec deux carottes. Les bandes furent posées et les carottes englouties. Après un gros calins dont la jument n’eue rien à faire (la bouffe étant plus importante) Mary quitta l’écurie.

Mary pénétra dans les écuries avec le dogue de Bordeaux sur les talons. Le chien était intrigué, et avait tout les sens en alerte. La jeune fille le fit coucher à l’entrée du box d’Urbane le temps qu’elle aille chercher le matériel dont elle avait besoin pour partir en ballade. A son retour, Kurt n’avait pas bougé d’un pouce. Une fois la porte du box ouverte, Mary se mit en tête de présenter les deux animaux. A la vue du chien, la jument plaqua immédiatement les oreilles en arrière et le molosse se mit à aboyer. Urbane fut intrigué par la voie rauque du chien et s’avança pour le renifler. Les deux animaux se reniflèrent quelques secondes, puis Kurt lécha le bout du nez le la jument qui ne broncha pas. Les présentations étant faites, Mary refit coucher le chien à l’entrée du box en attendant le départ en ballade.

Urbane eue droit à un décrassage en règle. Mary lui enleva les bandes de repos misent la veille et lui laissa les membres nus pour la ballade. La jument blanche ayant autant envie que le chien d’aller se promener, elle fut vite harnachée. Pour sa première ballade en solitaire (sans autres personnes humaine présente avec elle) Mary décida de se rendre dans les champs, elle pourrait ainsi dépenser sans problèmes le chien et le cheval dans de grandes courses effrénées. Mary sortit la jument de l’écurie, re sangla et se mit en selle. La petite troupe se mit en route avec son objectif en tête.

Mary pénétra dans les écuries tenant Urbane par les rennes. Elle tenait de l’autre main un bâton que son chien, Kurt, mordait hargneusement. La ballade avait durée un peu plus de deux heures et la jument comme le molosse étaient fatigués. Le fait d’avoir marché à côté de la jument pendant une vingtaine de minute avait totalement fait sécher sa magnifique robe immaculée, et aucune trace de transpiration n’était plus visible.

Urbane regagna son box et le chien s’arrêta à l’entrée tel un cerbère montant la garde. La jeune fille eue vite fait de desseller la jument. Elle lui fit un pansage vigoureux et lui offrit trois carottes que la jument avala goulument. Mary referma soigneusement la porte du box et se dirigea vers la sellerie les bras chargés de l’équipement utilisé. Elle ne se retourna pas mais sentit la présence du chien sur ses talons. Le dogue de bordeaux avait totalement accepté la jeune fille comme sa propriétaire et la suivait comme une ombre discrète.

Mary attrapa la brouette destinée à accueillir les déjections des chevaux ainsi qu’une fourche et repartit en direction du box de la jument. La jeune fille vida entièrement le box d’Urbane efficacement avant d’aller vider la brouette dans le tas de fumier. La même brouette fut remplie de paille fraiche, qui se retrouva à joncher le sol du box de la jument. A peine la paille fraiche fut elle éparpillé que la jument leva la queue, comme pour inaugurer sa nouvelle litière d’un crottin bien dur.

«Tu aurais pas pu attendre que je sois partie ? »

Mary attrapa à nouveau la fourche qu’elle n’avait pas encore rangée et enleva ce nouveau présent de sa jument. Elle retourna vider la brouette d’un pas lent et posé. La brouette fut ramenée à sa place de façon à ce que toute autre personne souhaitant l’utiliser la trouve facilement. Elle fit un dernier salut à Urbane qui mastiquait déjà le foin se trouvant dans son râtelier et sortit de l’écurie, avec Kurt sur les talons.

Mary pénétra dans les écuries sans Kurt ce jours la. Elle avait croisée Léa dans les couloirs des dortoirs, et les deux jeunes filles avaient convenue que faire une ballade ensemble serait du meilleur effet. Mary posa ses affaires devant la porte du box d’Urbane et fila directement à la sellerie. Elle attrapa sa selle, le filet, mais également une paire de sacoches en cuirs qui serait idéale pour mettre les provisions. En effet, les deux jeunes filles avaient prévues de faire un pique nique, ou le vent les porterait. Elle posa tout son barda devant la porte de la jument qui regardait d’un œil intéressé ce qui se passait en dehors.

« Patience Puce ! On part bientôt ! »

Mary brossa la jument qui, n’était d’ailleurs pas très sale. Urbane fut sellé rapidement, la selle maintenue par un collier de chasse. Les sacoches prirent leurs places, et furent tout aussi rapidement remplies. Bouteille d’eau, chips, sandwich, carottes… Mary laissa également le licol et la longe sous le filet, de façon à pouvoir l’attacher tout en lui enlevant tout son harnachement. La folle équipée fut prête au départ, et la jeune fille se mit en selle devant l’écurie en attendant Léa.

Mary pénétra dans l’écurie, tenant Urbane par les rennes. A peine entrée dans le box, la jument se jeta sur la mangeoire, espérant surement qu’elle aurait été remplie pendant la balade. La jument du se rendre compte qu’il n’en était rien car elle fondit sur le foin comme un rapace sur sa proie. La jeune fille dessella la jument et laissa tout le matériel à proximité de la porte.
Ayant dit qu’elle doucherait la jument, Mary et Urbane se dirigèrent vers la douche qui était vide. L’eau ce mit à gicler du tuyau avec une pression d’enfer. La jument sursauta au contact de l’eau froide et se détendit instantanément au bout de quelques secondes.

« Ça fait du bien non de se sentir propre ? »

La jument se secoua, envoyant de nombreuses gouttelettes d’eau sur sa cavalière.

« Hey !! Rassure toi je comptais me doucher aussi »

Après lui avoir passé le couteau de chaleur, Mary ramena Urbane au box qui retourna mâchonner son foin immédiatement. Mary attrapa un cure pied et nettoya le contenue des sabots qui n’étaient pas très sales. La jeune fille ramena ensuite tout le matériel à la sellerie et retourna vers le box en tenant une poche plastique dans la main. Le bruit du froissement du plastique fit sortir la tête de la jument blanche ainsi que celle de plusieurs autres chevaux. Mary donna un petit bout de carotte à chacun, gardant naturellement les plus beaux pour Urbane. Une fois la poche vide, la jument tourna le dos à la jeune fille pour lui signifier que celle-ci ne l’intéressait plus. Mary partit d’un grand rire en tapotant la croupe de la jument.

« Sale bête !! »

Elle quitta ensuite l’écurie, sous le regard curieux des autres chevaux qui étaient décidément moins farouches que sa jument.

Mary pénétra dans les écuries avec une envie folle de faire une balade. Elle n’était pas allée voir Urbane depuis son « Accident » et s’était enfin décidé à sortir de sa bulle. Après tout, le monde tournait encore et la jument n’y était pour rien. La jeune fille avait prévue un bon gros sac de carottes et espérait faire sensation auprès de sa garce de jument. Quel ne fut pas sa surprise de voir Urbane avec les oreilles en avant ! C’était un moment rare. Mary explosa de rire en découvrant la frimousse de sa bestiole !

« Non mais tu t’es vue ? C’est presque malsain de te voir avec les oreilles en avant ! »

Comme si la jument avait compris les paroles de sa proprio, elle plaqua les oreilles en arrière en montrant les dents.

« Ah ! Oui c’est mieux »

La jument blanche était propre, le pansage fut donc rapide. Pour cette sortie, Mary choisit un tapis bleu roi. Le reste de ses affaire était les mêmes quelques soit la discipline. Sa selle de cuir brun havane, le collier de chasse de type hussard et un filet simple. Malgré ses oreilles en arrière la jument n’avait aucun geste hostile envers sa cavalière, elle se laissait pouponner sans problème alors qu’elle aurait essayé de dévorer n’importe qui d’autre. On peut dire que ces deux là c’étaient bien trouvé. Chacune respectait le caractère de l’autre, Mary aimait bien taquiner sa jument et celle-ci était susceptible à souhait. Le couple idéale quoi. Elles sortirent de l’écurie et la jeune fille se mit en selle lestement. Urbane partit directement au trot une fois la cavalière en selle. Mary ajusta ses rennes et dirigea sa bête sauvage vers la plage.

Mary s’approcha du box de la jument blanche. Elle venait de laisser Kentin s’occuper de sa jument et prévoyait déjà une super ballade dans les champs. Urbane avait comme souvent les oreilles en arrière quand la jeune fille arriva avec son matériel de pansage. Quand elle ouvrit la porte du box, la jument la reconnut tout de suite et plaça ses oreilles vers l’avant à la vue de la pomme offerte qui fut dévoré en trois bouchées.
Comme souvent, la jument avait sa robe blanche parfaitement propre, a croire que celle-ci était soucieuse de sa propreté quand certains chevaux se roulaient dans la boue sans aucuns scrupules. Le pansage fut donc une formalité. Mary se rendit dans la sellerie pour récupérer tout son matériel nécessaire à cette ballade. Selle, filet, tapis noir et collier de chasse à la hussarde qui donnait tant de panache à sa monture.
Une fois revenue dans le box, la jument fut tout aussi rapidement sellé. Il restait du temps à la jeune fille, elle attrapa donc la brosse à cheveux destiné à la jument et se mit à lui démêler la queue, la crinière et le toupet. La bestiole mâchonnait tranquillement, signe qu’elle adorait cette étape de leurs rencontres journalières. Une fois persuadée que Kentin avait eu tout le temps nécessaire pour s’occuper de Pixelle, Mary rangea son matériel soigneusement et sortit de l’écurie avec la jument sur les talons.

« Aller puce ! On va se promener. »